De retour de prêt en provenance de Villarreal, Alphonse Areola avait vite relégué Kevin Trapp sur le banc du Paris Saint-Germain en début de saison. Mais ça, c’était avant la baisse de régime du portier français suite à sa blessure à la cheville gauche.
L’occasion pour l’ancien de l’Eintracht Francfort de récupérer la place de numéro 1, même s’il assure qu’il ne doit son statut qu’à ses prestations. « Jamais je n'ai douté de mes qualités, a confié Trapp à Kicker. Cette concurrence m'a au contraire poussé à redoubler d'efforts à l'entraînement et quelque part, elle nous booste tous les deux. Entre nous, l'ambiance est bonne. Si je suis redevenu le numéro 1, c'est parce que j'ai convaincu grâce à mes bonnes performances. » D’ailleurs, l’Allemand ne comprend pas pourquoi l’entraîneur Unai Emery avait changé sa hiérarchie.
« Les premières semaines ont été difficiles à vivre, surtout que ma première saison avait globalement été solide malgré des débuts quelque peu laborieux avec quelques erreurs logiques quand on débarque dans un nouveau club et un nouveau pays. C'est pourquoi le fait d'avoir été subitement freiné dans mon élan m'a frustré, mais j'ai su aussitôt réagir, a-t-il raconté. En tout état de cause, je ne considère pas la situation actuelle comme une mise à l'épreuve. Je tiens aussi à dire que jamais je n'ai envisagé de quitter le PSG. A Paris, je suis très heureux. » Tout va bien pour Trapp, tant qu’il reste titulaire.