A quelques mois de la fin de son contrat, Hatem Ben Arfa est toujours absent des plans d’Unai Emery au Paris Saint-Germain. Même en l’absence de la MCN à Troyes (0-2) le week-end dernier, l’entraîneur parisien a préféré aligner Julian Draxler en pointe et convoquer le jeune Timothy Weah en renfort.
C’est dire le statut de l’ancien Marseillais qui a pourtant refusé de belles offres pour rester dans la capitale. « Son amour pour le club l'a incité, cet hiver, à repousser les approches turques ou chinoises plus lucratives que ses conditions actuelles à Paris. Hatem a toujours été plus soucieux de réussir sportivement au PSG », a confié à Goal un proche de Ben Arfa, agacé par ceux qui l’accusent de privilégier l’aspect financier.
Il faut reconnaître que le milieu de 31 ans se montre irréprochable au niveau de l’état d’esprit. Pour son ami Sylvain Idangar, l’international tricolore mérite de retrouver les faveurs du coach, surtout après l’échec en Ligue des Champions. « Hatem a un comportement exemplaire et fait tout pour être prêt si on fait appel à lui, a-t-il témoigné. L’élimination face au Real Madrid a mis en avant les limites des choix d’Emery. Aujourd’hui le boycott Ben Arfa n’a plus de sens, il doit revenir sur le terrain. »
Ben Arfa y croit encore
Et visiblement, certains cadres du vestiaire partagent le même avis. Impressionné par les qualités de Ben Arfa, Daniel Alves ne comprend pas sa mise à l’écart. Avec Neymar, le latéral droit le surnomme même « O Fenomeno » (le phénomène). De quoi redonner confiance au natif de Clamart, toujours déterminé à prouver qu’Emery a tort de l’écarter. Et comme l’Espagnol n’a pas trop la cote en ce moment...