Déterminé à bousculer la hiérarchie, le Paris Saint-Germain voit l’UEFA contrecarrer ses plans.
En cause, le fameux fair-play financier créé pour limiter les dépenses sur le marché des transferts. Une menace permanente pour le club francilien qui s’est accentuée à partir de l’été 2017, lorsque le pensionnaire du Parc des Princes avait obtenu les signatures de Neymar et Kylian Mbappé. Aujourd’hui encore, le PSG attend la réponse du TAS concernant l’enquête de l’instance. Pas de quoi calmer l’organisation qui réfléchit à de nouvelles règles pour durcir son fair-play financier.
D’après Sport Bild, l’une des idées concerne l’amortissement des transferts. Alors que les clubs peuvent actuellement lisser le coût de l’opération (salaire compris) sur la durée du contrat, l’UEFA voudrait limiter cette période à trois ans. Avec moins de temps pour compenser les dépenses, les gros transferts seraient forcément plus difficiles à réaliser, le cas de Neymar étant le plus parlant, puisque le PSG a réparti sur 5 ans l'amortissement des 222ME ce qui n'est évidemment pas la même chose que sur 3 ans. L’objectif est clair, l’instance souhaite que les clubs ne dépensent que l’argent dont ils disposent. Rien n’est confirmé pour le moment, mais ce projet ne plaira pas au PSG ni aux autres détracteurs du fair-play financier