Depuis l’arrivée de QSI en 2011, Nasser Al-Khelaïfi rêve d’un stade de 60 000 spectateurs pour le Paris Saint-Germain.
Sa première idée : détruire le Parc des Princes et ses 48 000 places pour reconstruire une nouvelle enceinte sur le même site. Un projet rapidement abandonné. Le président du club francilien souhaite plutôt agrandir le stade existant, une ambition réaliste selon l’étude de Roger Taillibert, l’architecte du Parc inauguré en 1972.
En effet, Paris envisage de rapprocher les tribunes du terrain et de rallonger le toit pour couvrir tous les sièges, le tout sans toucher à la structure extérieure du stade. Mais les obstacles sont très nombreux, prévient Le Parisien. Tout d’abord, les épreuves de foot des JO 2024 se joueront au Parc, ce qui implique que l’enceinte devra être prête fin 2023 selon le règlement du Comité international olympique (CIO). Impossible de respecter ce délai, ce qui signifie que le projet ne sera pas terminé avant 2026 au plus tôt.
Le PSG au SdF, ça pose problème
Autre problème, celui concernant la gestion des milliers de spectateurs supplémentaires dans et en dehors du Parc. Les 12 000 personnes en plus obligeraient la ville à réaménager le quartier, à améliorer des transports déjà saturés les jours de match et à ajouter des places de stationnement. Il faudrait donc prévoir des travaux, en plus de ceux en cours à Roland-Garros qui agacent déjà les riverains.
Enfin, tout ce travail pousserait le PSG vers le Stade de France pendant deux ans. Pour le club, cela provoquerait un souci financier et de cohabitation avec le XV de France. Sans oublier que l’enceinte de Saint-Denis peut accueillir 80 000 personnes, un total que le PSG n’atteindra pas souvent dans la saison.