Alors que l’investissement du Paris Saint-Germain lors du dernier mercato estival suscite beaucoup de critiques, Nasser Al-Khelaïfi a parfaitement justifié sa folie financière.
Cet été, le club de la capitale française s'est construit le deuxième effectif le plus cher de l’histoire du football, derrière celui de Manchester City. Pour s'attacher les services de son groupe actuel, Paris a dépensé 850 millions d'euros, dont la moitié lors du dernier mercato pour recruter notamment Neymar et Mbappé. Si tous ces montants donnent le tournis à de nombreux clubs européens, le PSG assume clairement ses dépenses. D'après Nasser Al-Khelaïfi, l'investissement francilien n'est pas risqué par rapport au fair-play financier de l'UEFA, et il est surtout contrôlé car Paris va considérablement augmenter ses revenus dans les mois à venir grâce à une jeune équipe très talentueuse.
« L’investissement que nous avons fait est sur du long terme et je suis sûr que dans deux ou trois ans, tout le monde dira : "Regardez le PSG, ils ont fait un boulot fantastique". C’est un bon deal de les avoir faits signer maintenant, parce que le coût des transferts de joueurs, les salaires aussi bien que les revenus des clubs augmentent de façon rapide dans le monde du sport et spécifiquement dans le football. Donc nous sommes très confiants et satisfaits avec les décisions que nous avons prises. Les atouts que nous avons aujourd’hui, ils représentent un investissement pour les huit ou dix prochaines années. Mbappé, il a 18 ans, il peut encore jouer 15 ans. Neymar peut encore jouer 9 ou 10 ans. Nous ferons de notre mieux pour les garder le plus longtemps possible. Neymar ? J’ai parlé au propriétaire de Globo TV au Brésil et il m’a dit : "85 millions de personnes au Brésil ont regardé la présentation de Neymar". C’est incroyable. Aujourd’hui, nous n’avons pas assez de maillots ! C’est énorme pour nous. J’étais aux Etats-Unis la semaine dernière et j’ai vu des maillots du PSG partout. C’est pareil en Asie, en Amérique Latine et au Moyen-Orient », a lancé, sur le Daily Telegraph, le président parisien, qui avoue donc que le travail de longue haleine lancé par le PSG version QSI il y a six ans paye actuellement ses fruits avec cet effectif voulu et désiré par tout le monde à Paris.