Président du PSG mais également directeur de la société Bein Média, Nasser Al-Khelaïfi est soupçonné de corruption par la justice suisse.
L’homme fort du Paris Saint-Germain est dans le viseur de la justice pour corruption lors de l’attribution des droits télévisuels des Coupes du monde 2026 et 2030. Précisément, Nasser Al-Khelaïfi est accusé d’avoir offert dans le cadre de ces attributions, des avantages à Jérôme Valcke, lequel était à l’époque le n°2 de la FIFA. Selon les accusations, Nasser Al-Khelaïfi aurait mis gracieusement à la disposition de Valcke une luxueuse villa en Sardaigne, en ayant établi un bail et en ayant payé la location.
L’enquête, qui ne concerne évidemment pas le Paris Saint-Germain de manière directe, connaitra son épilogue en septembre prochain. Effectivement, cette affaire sera jugée par la justice suisse à cette période précise, indique l’AFP. En février dernier, Nasser Al-Khelaïfi et son avocat avaient pris la parole afin de se défendre. « Notre client n’est plus accusé que d’une seule et unique infraction : d’avoir incité Jérôme Valcke à ne pas restituer à la FIFA de prétendus avantages. Cette accusation manque de sérieux. Elle n’a du reste été mentionnée pour la première fois que le 2 décembre 2019, à la surprise de toutes les parties, n’a pas été instruite, et notre client n’a jamais pu s’exprimer à son sujet » avait indiqué l'avocat de NAK avant que le président du PSG ne se dise « satisfait que toutes les accusations de corruption en lien avec les Coupes du monde 2026 et 2030 aient été abandonnées. Même si une seconde accusation demeure, je suis persuadé qu’il sera prouvé qu’elle est sans fondement ».