La saison est terminée pour le Paris Saint-Germain, et la prolongation de Thomas Tuchel, officialisée samedi, est le premier signal à peu près clair envoyé par les dirigeants du PSG depuis des mois. Mais cela n'empêche pas Nasser Al-Khelaifi d'être au coeur de toutes les supputations, le président qatari du Paris SG ayant en plus été mis en examen dans une affaire toutefois pas liée au club de la capitale. Mais, à l'heure où on ne sait plus trop qui fait quoi sur le plan sportif, le portrait fait, dans Le Parisien, de Nasser Al-Khelaifi n'est pas très tendre.
Si le patron du Paris Saint-Germain a quelques réussites à mettre à son actif, il a des méthodes de management qui piquent un peu. « " Au PSG, tu ne peux pas bouger un verre d’eau sans l’accord de Nasser. " Un ex-cadre dirigeant du club plante le décor de ces huit dernières années. Depuis le rachat du PSG par le Qatar, en 2011, Nasser Al-Khelaïfi s’est affirmé comme un président omnipotent, incontournable mais peu présent à Paris. Un exercice du pouvoir à distance qui n’a pas empêché des résultats positifs dans bien des domaines : moisson de trophées nationaux, développement des ressources marketing, réalisation de transferts majeurs et lancement de projets structurants. Mais le style de NAK pose aussi de nombreux problèmes à ses équipes. Elles se sentent livrées à elles-mêmes, dans l’attente d’une validation présidentielle, et surtout soucieuses de ne pas déplaire au patron », explique le quotidien francilien, qui confirme la crainte qu'inspire Nasser Al-Khelaifi en interne. Et cela même s'il n'est pas souvent présent.