PSG ‍: Al-Khelaïfi fait ce qu'il peut, c'est à dire rien

PSG : Al-Khelaïfi fait ce qu'il peut, c'est à dire rien

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Choisi par le Qatar pour diriger le Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi possède de nombreux postes à responsabilités. Autant de casquettes qui l’empêchent de mettre en place une réelle stratégie dans la capitale.

Plutôt rare dans les médias, Nasser Al-Khelaïfi est sorti du silence en début de semaine. Le président du Paris Saint-Germain a profité d’un entretien accordé à RMC pour faire le point sur différents sujets comme le futur stade ou le nouveau projet sans star. Mais son discours n’a pas séduit tout le monde. A commencer par le journaliste Jean-Baptiste Guégan qui juge le Qatarien incapable de diriger le club à cause de ses multiples fonctions, notamment à la tête des Fédérations de tennis, de badminton et de squash au Qatar.

« Vous êtes sur une stratégie typique au Qatar, a décrit le spécialiste sur France Bleu Paris. C'est-à-dire que vous mettez un Qatarien qui a la confiance de l'émir, et en tout cas du cercle principal du pouvoir. Et vous multipliez les casquettes parce que vous n'avez pas suffisamment d'élites sur place. Et ce qui se passe, c'est que toutes les décisions doivent être validées par lui et donc tout passe par lui. Sauf qu'une journée, c'est 24 heures et qu'il a des décisions à prendre à chaque fois, pour tout. Donc il n'est pas présent, il n'a pas de vision stratégique, il raisonne au coup par coup. Et ça donne ce qu'on a en termes de gouvernance au PSG depuis qu'il est là : c'est qu'aujourd'hui, la principale limite du Paris Saint-Germain, c'est sa présidence. »

Al-Khelaïfi ne sert pas le PSG

« Et il y a aussi autre chose. S'il a autant de postes à responsabilités, c'est qu'ils ont volontairement créé des conflits d'intérêts. Et donc là où ça devrait valoriser le PSG, ça devrait nous apporter quelque chose, ce n'est pas le cas. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le véritable intérêt de la présence de Nasser dans tous les postes cités, c'est d'abord et avant tout de valoriser les intérêts de l'émirat. Et pas autre chose. Ce n'est pas qu'un président du PSG, c'est un homme d'influence qui représente un état étranger. Et ça, c'est autre chose », a souligné Jean-Baptiste Guégan.