Très discret depuis qu'il a pris les rênes du Paris Saint-Germain, le mystérieux Nasser Al-Khelaïfi n'a pas que des amis. Dans France-Football, un ancien associé, qui a perdu un procès contre lui, critique les décisions du patron du PSG.
Président du club de la capitale depuis 2011 et l'arrivée des investisseurs qataris à Paris, Nasser Al-Khelaïfi n'est pas du genre très volubile. Et l'humiliation lors de la remontada du FC Barcelone en huitième de finale ne l'a pas poussé à changer ses méthodes, le patron du PSG s'envolant rapidement vers le Qatar après la déroute au Camp Nou, à priori pour se faire taper sur les doigts par l'Emir en personne. Pour Thierry Morano-Foures, ancien associé qui a été en conflit avec NAK, ce dernier n'a pas les épaules assez solides pour diriger le Paris Saint-Germain
« Nasser a été choisi car il avait joué au tennis avec Cheikh Tamim, mais Ahmed Al-Sulaïti aurait fait un bien meilleur président. C'est un avis objectif et non partisan, car j'ai travaillé et été ami avec les deux. Ahmed n'aurait jamais perdu Ancelotti, n'aurait jamais licencié Laurent Blanc et surtout n'aurait jamais gardé Aurier ! Depuis fin 2005, j'ai croisé Nasser deux fois. La première, c'était devant l'hôtel Intercontinental Park Lane à Londres à l'été 2009. Il est parti en courant. La deuxième, c'était dans Paris l'année dernière. Il était dans sa voiture et quand il m'a vu il a démarré en trombe. Je voudrais qu'il sache que tout cela est loin derrière moi et que je serai même heureux de déjeuner ou boire un café avec lui », a lancé, dans France Football, l'homme d'affaires français. Il faut toutefois ajouter que Thierry Morano-Foures a été débouté en 2014 d'une action en justice par la Cour de Doha, ce dernier réclamant 25 millions de dollars suite à une rupture contractuelle dans le cadre de la création de BeInSports. Pour le café, cela risque de traîner un peu...