Dépité de voir les joueurs de son club ne pas faire le moindre effort sur leur salaire, Nasser Al-Khelaïfi en veut à Thiago Silva, et espère désormais que le vestiaire fera don de son salaire pendant les congés... non payés donc.
En fin de contrat dans un mois, Thiago Silva pourra certainement prolonger son aventure au PSG. Non pas d’un an, mais de quelques semaines, comme le règlement de la FIFA le prévoit désormais pour les joueurs qui n’auront pas terminé leur saison avec leur club. Un avenant sera possible afin notamment de disputer la fin des championnats et des Coupes d’Europe. Mais pour la suite, si le Brésilien voulait profiter de la crise financière pour grimper dans l’estime de son président, c’est très mal parti. En effet, en tant qu’ancien du vestiaire, Thiago Silva a été désigné par ses coéquipiers comme le plus à même de négocier d’éventuelles concessions sur les salaires. Et si de nombreux joueurs ont réalisé de bonnes actions ou effectué des dons, le PSG n’a trouvé aucun accord pour une réduction des salaires depuis le début de la crise sanitaire.
Selon L’Equipe, Nasser Al-Khelaïfi est déçu à la fois par le comportement des joueurs, mais aussi par la faible efficacité de l’intermédiaire, qui ne met pas beaucoup d’entrain à convaincre ses coéquipiers, probablement en raison de sa situation personnelle. Une tension qui ne permet en tout cas pas au PSG de faire des économies malgré l’arrêt total du football, en dehors des aides possibles prévues par l’état pour toutes les entreprises françaises. Seul espoir pour le président du Paris SG, que les joueurs fassent un geste pour les trois semaines de congés qui se préparent. Du 1er au 22 juin, date de la reprise de l’entrainement, le groupe de Thomas Tuchel sera en effet officiellement en vacances. Et Nasser Al-Khelaïfi apprécierait de voir les joueurs renoncer à leur salaire pendant cette période de trois semaines, histoire de faire tout de même un geste salutaire pour le club. Mais rien n’est gagné, surtout si Thiago Silva signe un avenant à son contrat et continue d’être le porte-parole du vestiaire.