Alors que le Paris Saint-Germain a perdu la Coupe de France face au Stade Rennais samedi (2-2, 5-6 tab), Adrien Rabiot fait une nouvelle fois parler de lui.
Il faut dire qu’Hatem Ben Arfa, titré avec le club breton face à son ancien club, qui l’avait aussi placardisé pendant plus d'un an, a tendu la perche après la victoire du SRFC contre le PSG : « Il faut toujours respecter l'humain. Adrien Rabiot va revenir un jour avec une équipe et va leur faire mal. Parce que c'est la vie. Quand tu donnes le mauvais, tu reçois le mauvais ». Une sortie lourde de sens qui a forcément eu un écho positif au sein du clan du milieu de terrain francilien. Véronique Rabiot en tête, puisque la mère du joueur de 24 ans est encore sorti du bois pour détruire Nasser Al-Kheklaïfi.
« Je remercie infiniment Hatem Ben Arfa pour sa déclaration et son soutien. Le président du PSG a pris une décision totalement injuste, tout le monde le sait. Et en faisant cela, il a instillé un poison dans son équipe, qui a fait son oeuvre ces cinq derniers mois. Il a lui-même morcelé son équipe parce qu'il a oublié la dimension humaine. Quand vous prenez des décisions dans la vie, cela a des conséquences à court terme, moyen terme et long terme. Ne pas comprendre cela quand on est président, ce n'est pas connaître le football. Et avant tout ne pas connaître les hommes. Si Adrien avait été sanctionné pour quelque chose de juste, à la limite évidemment que cela aurait été différent. Mais là, tout le monde sait qu'il est maltraité. Les autres savent qu'Adrien souffre même s'il ne dit rien, et c'est cette souffrance qui résonne. Je ne dis pas que c'était conscient, je pense même que c'était totalement inconscient pour les autres joueurs. Mais c'est une gangrène qui est là. Nasser Al-Khelaïfi leur a enlevé la sérénité. Vous ne pouvez pas l'ignorer quand l'un des très bons joueurs de votre équipe est maltraité sous vos yeux. Le problème, c'est que personne n'a parlé. Rien n'a été exprimé ! Si cela avait été déballé, peut-être que les conséquences auraient été différentes », détaille, sur l’AFP, la représentante de Rabiot, qui estime donc que le président Al-Kheklaïfi ne se trouverait pas dans cette crise-là s’il n’avait pas mis à l’écart son titi parisien. Tout cela à cause d’une histoire de fin de contrat, alors qu’un joueur comme Aaron Ramsey réalise par exemple une bonne deuxième partie de saison à Arsenal, malgré son départ prochain à la Juve.