Ce vendredi, les choses se sont accélérées dans le dossier Hakimi. Le joueur marocain a été mis en examen après les accusations de viol à son encontre. Si son avocate a évoqué une tentative de racket, la représentante de la partie adverse tient un discours bien différent.
Achraf Hakimi est dans la tourmente. En début de semaine, le latéral marocain du PSG a été accusé de viol par une jeune femme de 24 ans. Les faits se seraient déroulés le week-end précédent au domicile d'Hakimi à Boulogne-Billancourt. Si la victime présumée n'a pas encore porté plainte, l'affaire a été prise au sérieux par les enquêteurs. Ceux-ci ont entendu le joueur du PSG ce vendredi avant de le mettre en examen. Toutefois, l'entourage d'Hakimi a démenti les faits. L'avocate du joueur, Me Fanny Colin a même affirmé que, selon elle, son client était victime d'une « tentative de racket » dans ce dossier.
La victime présumée restera silencieuse
Des accusations lourdes de sens qui ont obligé la partie adverse à réagir dans la soirée. L'avocate de la victime présumée, Me Rachel Flore Pardo, a publié un communiqué après les nombreux rebondissements de la journée de vendredi. Elle a indiqué faire complètement confiance dans la justice en précisant que sa cliente ne comptait pas faire de sorties médiatiques. Enfin, elle a tenté de contrer les accusations de racket vis-à-vis de sa cliente.
L'avocate de la victime présumée, également contactée par « L'Équipe », indique que sa cliente « ne s'exprimera que devant la justice ». https://t.co/vljlwvr4CG
— L'ÉQUIPE (@lequipe) March 3, 2023
« Nous prenons acte de la mise en examen de M. Hakimi et souhaitons rappeler qu’une mise en examen n’est jamais automatique. Dans ce cas précis, sa mise en examen démontre que le juge d’instruction a considéré qu’il y a des indices graves et concordants de la commission du crime de viol dont ma cliente est victime. […] Nous ne tolérerons aucune campagne de dénigrement ou de déstabilisation à son préjudice, comme c’est encore malheureusement trop souvent le cas pour les femmes qui ont le courage de dénoncer les faits de viol dont elles sont victimes. Cette affaire nécessite d’être traitée aussi sereinement que possible par la justice. C’est pourquoi ma cliente a fait le choix de se confier à la justice, exclusivement à la justice, et ne s’exprimera que devant la justice », a t-elle exposé ce vendredi soir.