On l'a appris vendredi, le Paris Saint-Germain pourrait priver Adrien Rabiot d'une partie de sa prime d'éthique en raison de l'absence du milieu de terrain lors du court stage au Qatar. Déjà sanctionné sportivement par le PSG, Adrien Rabiot se verrait ainsi frappé au porte-monnaie, Nasser Al-Khelaifi se servant de cette fameuse prime qui avait déjà valu une punition coûteuse à Hatem Ben Arfa l'an dernier. Mais pour l'UNFP, tout cela commence à faire beaucoup et ce système de sanction doit rapidement disparaître.
Dans L'Equipe, le président de l'Union Nationale des Footballeurs Professionnels tape du poing sur la table et tend la main à Adrien Rabiot s'il veut attaquer le Paris ou Saint-Germain. « On va s’engager contre ces pratiques. Ce n’est pas écrit dans la convention collective que l’on peut mettre des primes d’éthique. Le but poursuivi par les clubs est de contourner le droit du travail, qui interdit de donner des sanctions financières à des salariés (...) Les clubs, ça les agace de ne pas pouvoir pénaliser des joueurs qui font des écarts ou des excès. Alors ils ont inventé une prime d’éthique dénoncé par un courrier à la Ligue il y a un mois. Rien ne s’est passé. Le premier joueur qui veut engager une procédure, on sera à ses côtés. Car c’est illégal », a prévenu, dans le quotidien sportif, Philippe Piat.