Le PDG d'Accor, et ancien président du PSG, avait annoncé vendredi que son groupe n'avait payé que la moitié du contrat du sponsoring et pourrait ne pas régler l'autre moitié. Un bug.
Etait-ce la fatigue ou l’émotion, en tout cas Sébastien Bazin s’est planté dans les grandes longueurs vendredi en direct sur BFM. Répondant à une question de Jean-Baptiste Boursier sur le contrat de sponsoring avec le Paris Saint-Germain, le grand patron du groupe Accor, lui-même ancien président du PSG, avait indiqué que la première échéance du contrat pour la saison avait été réglée en janvier mais que la seconde, payable début juillet dépendait de la reprise de la compétition en Ligue 1 et en Ligue des champions. De quoi faire planer la menace d’un souci financier pour le Paris SG, puisque Accor verse 65ME par an au club de la capitale depuis la signature d’un contrat en 2019.
Mais ce samedi, plusieurs sources indiquent que Sébastien Bazin avait visiblement mal potassé le dossier avec l'excuse, valable, que sa société traverse actuellement une crise unique dans l'histoire. Le Parisien explique que le Paris Saint-Germain a très clairement démenti cet éventuel problème avec son sponsor majeur, puisque le groupe Accor a d’ores et déjà payé la totalité du contrat pour la saison. Nasser Al-Khelaifi peuvent donc dormir tranquille, il n’y a pas de crainte à avoir concernant ces 65ME déjà dans les caisses du PSG. Il sera toujours temps de parler de la saison prochaine lorsque l’épidémie de coronavirus aura disparu, ou du moins sera sous contrôle. Le football pourra alors reprendre ses droits, et la relation Accor-PSG sera normalisée.