La justice suisse ne compte pas faire de cadeaux à Nasser Al-Khelaifi. Pour son procès en appel dans le cadre du FifaGate, le président du PSG et de Bein a vu le tribunal de Bellinzone requérir une peine de 28 mois de prison à son encontre.
En mai 2015, la FIFA dirigée par Sepp Blatter voyait le FBI se mêler de ses activités et cela n'était pas sans conséquence. Le président de la fédération internationale devait céder son fauteuil alors qu'un informateur, Chuck Blazer, révélait une corruption massive au sein de l'institution basée à Zurich. La justice suisse poursuivait le travail entamé par les autorités américaines. Dans son viseur notamment deux hommes d'envergure dans le football mondial. Jérôme Valcke, l'ancien secrétaire général français de la FIFA du temps de Sepp Blatter mais aussi Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG.
28 mois requis contre Al-Khelaifi, 35 contre Jérôme Valcke
Toutefois, ce n'est pas pour ses activités de président du club parisien que le Qatari est visé mais pour sa casquette de président de Bein Sports. Il est accusé d'avoir corrompu la FIFA et Jérôme Valcke dans l'attribution des droits médias de la coupe du monde. Lors du premier procès qui avait eu lieu le 30 octobre 2020, il avait été acquitté par les autorités suisses. Toutefois, celles-ci ont fait appel du premier jugement. Ce mardi, après quatre heures de réquisitoire à Bellinzone dans le Tessin, documents à l'appui, le Ministère public de la Confédération est revenu à la charge.
Ce mardi, à Bellinzone, le parquet suisse a réclamé une peine de 28 mois de prison à l'encontre de Nasser al-Khelaïfi, président du PSG et de beIN, lors de son procès en appel dans le cadre du « FIFAgate » > https://t.co/cIbv34fmvH pic.twitter.com/2gV8t21MMF
— L'ÉQUIPE (@lequipe) March 8, 2022
Le parquet a donc réclamé un emprisonnement de 28 mois pour le patron du PSG. Autre prévenu de taille, Jérôme Valcke s'est vu requérir 35 mois de prison. 30 mois de prison ont été requis contre le troisième prévenu, le Grec Konstantinos Nteris. Il faudra attendre quelques semaines pour connaître le jugement définitif de cette affaire qui suit depuis sept années le président du PSG.