Dans une affaire très trouble datant de 2017, le procès des maitre-chanteurs de Layvin Kurzawa a eu lieu cette semaine.
Le principal accusé a été condamné à 16 mois de prison ferme, mais est ressorti libre du tribunal de Versailles (Yvelines), annonce Le Parisien. Cette affaire remonte à l’été 2017, quand trois hommes avaient tenté de faire payer l’arrière gauche, affirmant disposer d’une vidéo où il s’épanche longuement sur plusieurs sujets, et qui pourrait « nuire à sa réputation ». Une somme allant jusqu’à 250.000 euros est alors demandée. Mais Kurzawa ne paye pas, et annonce en direct à Didier Deschamps, ciblé dans la vidéo, qu’il a fait une « erreur de jeunesse », et va voir la police pour l’ouverture d’une enquête pour racket.
Les écoutes permettent de rapidement faire le tour de la bande, et notamment de trois « amis proches » du joueur du PSG, qui complotent pour essayer de trouver un plan afin de faire peur à Kurzawa, allant jusqu’à imaginer de l’enfermer dans le coffre d’une voiture par un homme de mains. Cinq suspects sont ainsi interpellés, mais un seul a été condamné ce mardi. Un autre est déjà en prison, et le dernier souffre du Covid. Pour l’avocat de Kurzawa, cela doit en tout cas servir de leçon au joueur parisien. « C’est le revers de la médaille pour ces jeunes joueurs de 20 ans qui jouent dans des grands clubs avec des salaires démesurés. Ils deviennent des proies pour des malfaiteurs mais aussi pour leurs amis », a prévenu maitre Pierre Montoro, qui représente Kurzawa dans cette affaire désormais bouclée.