Malgré son statut de gros club européen, le Paris Saint-Germain n'est pas épargné par la crise économique causée par l'épidémie et le fiasco Mediapro.
Depuis près d'un an maintenant, le football mondial doit faire avec le Covid-19. Entre saison interrompue, formats de compétitions modifiés ou encore matchs à huis clos, les conséquences économiques sont terribles pour les clubs. À ce petit jeu là, et malgré son statut de géant européen, le PSG n'a pas été épargné. L'arrêt prématuré de la Ligue 1 l'an dernier a provoqué un immense manque à gagner, que cela concernant les recettes liés aux droits TV, mais également sur la billetterie, l'un des plus gros revenus du club. Au 30 juin, le Paris Saint-Germain accuse un déficit de 127,2 millions d'euros sur son bilan selon le rapport publié par KPMG. Les revenus opérationnels du club de la capitale ont diminué de 15% d'une saison à l'autre.
Les comptes sont dans le rouge vif pour le PSG
Parmi les principaux revenus enregistrés par le PSG, on peut citer la billetterie (92 millions d'euros) ou encore les partenaires commerciaux (298 millions). Si les droits TV ont rapporté 149,6 millions selon le rapport, la faillite de Médiapro va sans doute changer la donne. Globalement, tous les revenus sont en baisse. Paradoxalement, la masse salariale a elle augmenté de 10%, atteignant 405,6 millions d'euros, un montant semblable avec à celle du Real Madrid, et supérieur au Bayern Munich (314 millions). Malgré tout, le Paris Saint-Germain dispose d'une solidité financière unique en France. À l'inverse, des clubs historiques comme Bordeaux, Saint-Etienne et même Marseille sont en grand danger, et proches de la faillite selon Daniel Riolo. C'est l'avantage d'avoir un actionnaire du standing du Qatar, lequel ne peut pas faire n'importe quoi, mais peut tout de même éviter un brutal arrêt du projet lancé au Paris Saint-Germain en 2011.