Depuis quelques mois, Javier Pastore enchaîne les soucis physiques et cela a encore été le cas samedi à Toulouse, cédant sa place à Edinson Cavani en première période lors de la victoire du PSG au Stadium. Evoquant sur Yahoo le cas du joueur argentin du PSG, Pascal Praud a des trémolos dans la voix, estimant que tel Yoann Gourcuff, Javier Pastore est un artiste du football et que rien que pour cela il mérite mieux que les sarcasmes qui lui tombent régulièrement dessus.
« Personne ne saura jamais comment la tête actionne le corps, comment le mental protège ou non d'une blessure. Javier Pastore connait des soucis avec son œil, sa jambe, son mollet depuis qu'il n'est plus un titulaire indispensable de Laurent Blanc, depuis qu'il n'est plus au centre du jeu, depuis que son étoile a pâli dans le vestiaire. Est-il fragile ? Somatise-t-il ? J'hésite toujours à me coucher sur le divan du docteur Freud où on croise les psys de comptoir et les médecins en peau de lapin. Je pense intuitivement que Pastore n'est pas un footballeur comme les autres, qu'il a besoin plus encore que ses coéquipiers de confiance : son jeu réclame une prise de risque, cela nécessite une absence de doute et une forme optimum. Un grain de sable dans la machine et tout se dérègle. Je lis ici ou là que Pastore est comparé à Yoann Gourcuff. Quand ils ne brillent plus, les artistes du foot deviennent une cible. Les bûcherons attaquent leur génie, les médiocres contestent leur passe-droit, les laborieux nient leur utilité. Les artistes n'ont pas le droit à l'erreur, ni aux états d'âme. Revenez vite, cher Javier. Vous me manquez », écrit le journaliste d’I-Télé et de RTL, fan des joueurs de ce genre, et qui tient à le faire savoir.