L’application des règles du fair-play financier s’est concrétisée de manière spectaculaire en mai dernier pour le Paris Saint-Germain et Manchester City. Et les deux grosses cylindrées n’en finissent pas de pester contre des règles qui, selon ces deux clubs, ont été dictées à l’UEFA par des équipes installées depuis longtemps au sommet du foot continental et ne veulent pas de nouveaux concurrents. Ce lundi, une réunion est programmée au siège de l’UEFA en Suisse afin de parler de tout cela. Et avant même de recevoir les clubs concernés, Michel Platini a reconnu que si les choses pouvaient changer, il n’y aurait pas de révolution à attendre.
« C’est moi qui ai souhaité faire le point sur ce dossier. Je rappelle que le fair-play financier a été lancé il y a près de quatre ans, selon la volonté des clubs. Nous allons les écouter, voir ce qu'ils souhaitent. Mais le fair-play financier ne va pas changer de nature. Nous ne modifierons pas les règles fondamentales qui veulent que les clubs ne dépensent pas plus d'argent qu'ils n'en génèrent. Pour le reste, nous sommes ouverts. Et nous-mêmes, à l'UEFA, pouvons avoir envie de modifier, à la marge, certaines choses », a annoncé, dans l’Equipe, le président de l’instance européenne du football, qui a bien compris que l’UEFA ne pouvait pas non rester sourde aux remarques parfois pertinentes faites dans ce dossier du fair-play financier. Les dirigeants du Paris Saint-Germain et de Monaco, pour ne parler que de la France, en sauront plus ce lundi dans un dossier tout de même un peu explosif.