Le Paris Saint-Germain a vraiment joué un drôle de match samedi face à Nice, puisque le PSG a réellement flambé en première période, délivrant une copie parfaite ou presque avec une vraie démonstration de ses qualités. Mais, après la pause, c’est la version plus inquiétante du PSG qui a joué, laissant la place à une égalisation azuréenne laquelle n’est finalement pas venue. Mais pour Pierre Ménès, même si le Paris Saint-Germain a des circonstances atténuantes, il y a de quoi s’inquiéter pour le club de la capitale.
« Pour suivre la cadence de l’OM, le PSG devait absolument l’emporter face à Nice. Ce qui a été fait à l’issue d’un match scindé en deux parties très distinctes : une première demi-heure brillante, pendant laquelle les Parisiens ont eu de belles occasions - magnifique enchaînement d’Ibra sur le poteau, notamment - et dont ils ont été récompensés par un pénalty pour un sandwich sur Lucas, transformé par le Suédois. Après une fin de mi-temps gérée tranquillement, on pouvait s’attendre à ce que Paris tente d’enfoncer le clou et surtout qu’il finisse par y arriver. Il n’en a rien été. Le PSG a offert au public du Parc un second acte affligeant, qui pour moi s’explique par plusieurs raisons. Raison numéro 1 : Motta a fait un mauvais match. Raison numéro 2 : Matuidi a été très moyen, même s’il ne faut pas oublier qu’il vient de se faire opérer de la main et qu’il en garde logiquement une certaine appréhension. Raison numéro 3 : même si la charnière Luis-Silva n’a jamais encaissé de but en L1, elle joue tellement bas, elle prend tellement peu de risques que, lorsque la fatigue se fait sentir, l’équipe se retrouve coupée en deux. A partir de là, malgré tous les efforts d’un Pastore au sommet de son art, Paris a du mal à produire du jeu. Alors c’est vrai que c’était le troisième match en huit jours et que trois autres rencontres attendant les hommes de Blanc lors des huit prochains, avec le Barça en bouquet final. Mais le coup de barre parisien est, au minimum, inquiétant », constate, sur son blog, Pierre Ménès, qui a du mal à se convaincre que le PSG va encore monter en puissance.