Le Paris Saint-Germain connaît un début de saison assez chaotique, que ce soit en Ligue 1 ou en Ligue des champions. Pour les plus pessimistes, le PSG est au bord de la crise, tandis que les plus optimistes rappelleront que le club de la capitale est quand même invaincu à ce stade de la saison. Pour Pierre Ménès, s’il y a quelques inquiétudes à avoir pour le Paris Saint-Germain, l’heure n’est quand même pas à la révolution, loin de là.
« Paris a donc concédé son troisième match nul d'affilée. Par son déroulement, celui-là est un peu plus problématique que les autres (…) En deuxième période, le PSG a confirmé cette incapacité chronique, depuis le match de Saint-Etienne, à marquer ce deuxième but qui rend le match beaucoup plus facile. L'année dernière, à la soixantième minute, les équipes qui jouaient contre Paris volaient en éclats physiquement. Cette saison, on a l'impression que c'est l'inverse et la disparité de préparation des joueurs à cause de la Coupe du Monde est une excuse qui ne va pas tenir des siècles. On explique mal comment les Parisiens peuvent ainsi disparaître de la circulation en cours de jeu. Pour ses changements, Laurent Blanc s'est contenté de faire du poste pour poste. Je ne sais pas s'il a été extrêmement bien inspiré de sortir Cavani, qui faisait un très bon match ou Lavezzi, qui a très peu joué dernièrement et qui en avait dans les jambes (…) Nous ne sommes plus du tout dans le domaine de la coïncidence. Ce PSG-là n'a toujours pas trouvé la bonne carburation. Je persiste à penser que ce n'est pas une question de système, mais une question de rendement de certaines individualités. Précédemment, il y a eu Cavani, Thiago Motta ou Matuidi et hier soir, c'était Ibrahimovic. Les Parisiens ont désormais deux oppositions dans leurs cordes la semaine prochaine à Caen et contre Toulouse. C'est à eux de réagir. Même si le temps presse, avec dix points au compteur, les Parisiens ne sont qu'à trois longueurs du premier et c'est tout sauf un drame », fait remarquer, sur son blog, le consultant de Canal+, qui veut attendre encore un peu avant de tirer des conclusions trop hâtives sur cette version 2014-2015 du PSG.