En déplacement à Guingamp ce samedi, le Paris Saint-Germain peut faire oublier son élimination en Coupe de France et surtout reléguer provisoirement son dauphin Monaco à huit points. L’occasion pour les Parisiens de se rapprocher encore un peu plus d’un nouveau titre de champion qui lui tend déjà les bras depuis plusieurs semaines, quitte à décevoir la France du football, habituée à des luttes plus féroces depuis la fin du règne de l’Olympique Lyonnais. Qu’importe, pour Pierre Ménès, le football français a enfin un concurrent crédible en Coupe d’Europe, et c’est tout ce qui compte.
« La seule défaite du PSG en championnat, c’est à Evian. Ça prouve que tout est possible. Mais il faut plusieurs composantes : que le terrain soit difficile et que le PSG soit maladroit, comme à Evian, a énuméré le journaliste dans Ouest-France. Après, ça reste un match de foot, avec 22 « papattes » contre 22 « papattes », même si celles d’Ibrahimovic sont un peu plus costaudes que celles des autres, j’en conviens… Le PSG tue-t-il le suspense ? Mais dites-moi, à part en Angleterre, où y a-t-il du suspense ? Y a du suspense en Allemagne ? En Italie ? Pas plus. Un des problèmes de la France, c’est qu’avant, il n’y avait pas de grand club. Aujourd’hui, on en a au moins un, bientôt deux. Il faut savoir ce qu’on veut. On veut des équipes qui ne soient pas grotesques en Coupe d’Europe, ou du suspense ? Moi, je suis pragmatique, je veux juste des bons matches. Je suis désolé, mais avec le PSG, j’en vois, même si l’opposition n’est pas toujours à la hauteur. Le résultat ? Pronostiquer autre chose qu’une victoire du PSG, ce serait démagogique. Je dis donc 2-1 pour le PSG. » Rappelons qu’au match aller, le club de la capitale avait dû attendre les toutes dernières minutes pour l’emporter face à Guingamp.