Saïd Ennjimi, qui officiait pour PSG-TFC, et Antony Gautier, présent pour ASSE-Bastia, n’ont pas été au mieux samedi lors des matches qu’ils arbitraient, et forcément cela n’a pas été du goût de Pierre Ménès, lequel estime que les autorités du football devraient quand même se pencher sur tout cela pour faire respirer les arbitres parfois dans le dur.
« Il est éminemment regrettable qu'après avoir été la star de Marseille-Sainté, monsieur Ennjimi se soit encore illustré lors de PSG-Toulouse. Dans tout ce qu'il a sifflé ou ce qu'il n'a pas sifflé, il s'est planté. Il aurait dû donner un péno à Paris en première mi-temps, mais en a accordé un qui ne s'imposait pas sur le tacle parfait de Spajic sur Cavani. Et puis il a refusé un but - certes anecdotique, mais un but quand même - au Téfécé pour un hors jeu loin d'être évident. Qu'un arbitre se rate une fois, pas de souci, ça arrive à tout le monde. Mais qu'il se plante deux fois en quatre jours, c'est trop. Finalement, les arbitres sont comme les joueurs : ils ont le droit d'être fatigués. Et comme pour les joueurs, il y a aussi la possibilité de les mettre au repos de temps en temps, explique, sur son blog, le consultant de Canal +, qui a également évoqué le cas d’Antony Gautier, lequel a accordé le but égalisateur de Bastia malgré un hors-jeu évident. Le seul souci des Verts, c'est qu'ils se sont fait rejoindre dans les arrêts de jeu, mais surtout que le but de l'égalisation bastiaise signé Modesto est entaché d'un hors-jeu d'un bon mètre, alors même que la défense stéphanoise fait clairement l'effort de s'aligner. Encore une décision arbitrale à deux balles… »