Le spectacle proposé par le match du PSG à Nicosie a été soporifique, même si au final le double champion de France en titre a réussi la belle affaire en s’imposant au finish. Mais pour Pierre Ménès, il est évident que ce Paris Saint-Germain là ne peut pas réellement prétendre à grand-chose en Ligue des champions, surtout quand dans le même soir le Bayern Munich explosé un cador comme l’AS Rome. Pour le consultant de Canal+, sans Zlatan Ibrahimovic, cette équipe du PSG a un vrai problème et Laurent Blanc n’a clairement pas la solution pour le régler. Et Pierre Ménès d’évoquer tout cela sur son blog.
« Je vais finir par croire qu’il y a un jeu entre les joueurs parisiens : celui qui perd le ballon récolte une amende, une claque ou une chiquenaude derrière l’oreille. Pas d’envie, aucune prise de risque. Enfin, si : Pastore prend des risques. Mais il en prend tellement qu’il perd 60% de ses ballons. Ajoutez à ça un Motta et un Verratti dans un mauvais soir, un Matuidi moyen, un Lucas qu’on n’a quasiment pas vu, pas plus que Cavani jusqu’à son but, et vous avez tous les ingrédients d’un match bien soporifique. Un match que le PSG n’a pas perdu grâce à un sauvetage venu d’ailleurs de David Luiz sur sa ligne. Alors après, je veux bien qu’on me parle de coaching, mais avec tout le respect que j’ai pour l’effectif du club parisien, en être réduit à faire entrer Bahebeck pour faire la différence devant (…) Je rappelle au passage que Paris a la meilleure défense de Ligue 1, ce qui montre bien que le problème de cette équipe en ce moment, se situe devant. Et on reparle évidemment de l’absence de Zlatan. Cela fait maintenant six matchs que le géant suédois n’est pas là et Paris n’a pas le début du commencement d’une solution pour jouer sans lui. Malgré tout, l’essentiel est là. Les trois points et la première place du groupe conservée. C’est d’ailleurs la première fois que le PSG remporte un match 1-0 cette saison. Un événement. Mais c’est vrai que, quand on voit jouer Chelsea, le Shakhtar et surtout le Bayern qui nous a fait le coup d’Allemagne-Brésil face à une équipe de la Roma pourtant en grande forme depuis le début de la saison, on se dit qu’en ce moment, le PSG est très, très loin de ce niveau », constate Pierre Ménès, qui sait que sans Zlatan Ibrahimovic le club de la capitale est très nettement un ton au-dessous comme on l’a encore vu mardi soir à Chypre.