Les supporters du Paris Saint-Germain se sont probablement arrachés les cheveux dimanche soir devant le match contre l’AS Monaco, les attaquants du club de la capitale ayant raté quelques grosses occasions. Mais pour Pierre Ménès, tout n’est quand même pas à jeter dans ce PSG-là, et le consultant de Canal+ estime que si Cavani a confirmé qu’il n’avait pas les épaules pour être le patron sur le terrain, le retour d’Ibrahimovic notamment lors du match à Chelsea changera la donne. Et Pierre Ménès de faire le tri.
« Passe encore que Paris ne marque qu’un seul but à Lyon ou face à Chelsea, avec un Lopes et un Courtois en feu. Mais dimanche soir, Subasic n’a pas eu grand-chose d’exceptionnel à faire. La maladresse de Lavezzi, Cavani et Pastore a empêché les joueurs de la capitale de concrétiser leur très nette domination dans le jeu. Au bout du compte, ça fait un point qui leur permet de se rapprocher à un point de Lyon et d’en prendre trois d’avance sur l’OM. Mais c’est encore une occasion ratée de prendre la tête. Maintenant, en terme de qualité de jeu, Paris est indéniablement en progrès. Le champion de France avait un calendrier récent assez compliqué mais à l’arrivée, il a gagné à Saint-Etienne, pris un point à Lyon et un autre à Monaco. Pas si mal. Autre point positif, la charnière Marquinhos-Thiago Silva a été magnifique et David Luiz, (enfin) placé au poste de sentinelle par Blanc, a fait preuve d’un abattage aussi énorme que celui de Kondogbia, le meilleur monégasque avec la charnière Toulalan-Wallace. Voilà le genre de match que le Paris Saint-Germain devra sortir au match retour à Stamford Bridge, la semaine prochaine, pour espérer se qualifier pour les quarts de LDC. Sauf que cette fois, il faudra impérativement marquer. Mais Ibra sera là. Et moi je veux bien qu’on me raconte tout ce qu’on veut, quand Ibra n’est pas là, Cavani court toujours partout, mais ne marque pas, et ne pèse pas. Comme souvent », balance, sur son blog, Pierre Ménès, qui ne voit pas comment Edinson Cavani peut faire office de leader de l’attaque parisienne.