Pierre Ménès s’est retrouvé au premier rang dans l’affaire Serge Aurier, puisque le consultant de Canal+ a été le premier journaliste à avoir parlé avec le joueur du PSG après la diffusion de la désormais célèbre vidéo sur Periscope. Reconnaissant que Serge Aurier lui avait « menti » en affirmant dans un premier temps que ce document était un fake, Pierre Ménès est revenu sur cette sale histoire et sur son blog il admet que Serge Aurier va devoir sacrément faire des efforts pour réussir à se refaire une place dans le vestiaire du Paris Saint-Germain, où ils sont probablement nombreux à lui en vouloir, et notamment Laurent Blanc.
« Au départ, il y a cette sorte de maxi-interview diffusée en direct sur Periscope et réalisée par un « ami d’enfance ». Je mets des guillemets parce que je me demande comment un ami d’enfance, un vrai, peut laisser son pote footeux sortir des trucs pareils. C’est de l’incompétence, de la stupidité. Je ne crois pas une seconde à la méchanceté d’Aurier mais il faut quand même que ce soit une leçon pour tous les footballeurs. Pour qu’ils comprennent que les réseaux sociaux, ce n’est pas fait pour se chambrer entre potes dans le salon en faisant une partie de FIFA. Aujourd’hui, tout ce qui se passe sur Periscope - dont j’ai appris l’existence dans la nuit de samedi à dimanche - Twitter, Instagram ou Facebook, a la même portée qu’une interview au CFC ou dans L’Equipe. Le PSG n’avait pas d’autre choix que de mettre à pied le joueur, qui va prendre quelques matchs de suspension et va perdre sa « prime d’éthique » - qui s’élèverait à 160.000E, une somme assez coquette pour simplement se tenir à carreau. Mais une fois la punition levée, le plus dur commencera pour Aurier : retrouver la confiance de son coach et l’estime de ses partenaires. Son niveau de jeu depuis le début de la saison sera son meilleur allié mais à deux jours d’un match capital face à Chelsea, c’est un incident aussi regrettable que stupide », écrit Pierre Ménès, qui sait que cette histoire ne s’effacera pas aussi vite que cela, malgré les excuses répétées de Serge Aurier depuis dimanche.