Contrairement aux pronostics, dont le sien, Pierre Mènés n’a pas assisté mardi soir à une correction infligée par le PSG à Anderlecht, bien au contraire. Et si le nul n’est quand même pas usurpé, le consultant de Canal + veut voir là une rencontre durant laquelle le Paris Saint-Germain est passé au travers, comme cela peut arriver parfois dans une saison. Cependant, il en profite pour dire ce qu’il a sur le coeur concernant un joueur du PSG qu’il n’apprécie pas, Ezequiel Lavezzi.
« Je n'ai pas senti d'arrogance, mais plutôt un "jour sans". Sur le plan physique, le triangle du milieu n'a pas eu - loin s'en faut - son rendement habituel, à l'image d'un Verratti qui n'a été que l'ombre du joueur brillant vu contre Lorient. Quant à Matuidi et Motta, ils ont mis un temps fou à entrer dans le match. Après, il y a vraiment un joueur qui me pose problème au PSG, c'est Lavezzi. Si on regarde bien, au final, il ne réussit jamais rien. Pas un but, pas un tir, pas une passe… Dès les premières minutes de jeu, il a une occasion vraiment exploitable de la tête sur un bon ballon de Motta. Évidemment, il la met au-dessus. Il s'englue tout seul sur son aile, il ne gagne pas un duel et plombe l'animation offensive, surtout lorsqu'Ibra n'est pas dans son meilleur soir. Enfin, même dans un soir médiocre, le Suédois donne trois ballons de but à ses coéquipiers et c'est lui qui égalise et évite la défaite au PSG. Alors ce match nul, il est un peu anecdotique. Avec 10 points au compteur et la réception de l'Olympiakos au prochain match, l'histoire va vite être réglée. Évidemment, beaucoup de gens vont se demander si la crise de novembre va une nouvelle fois avoir lieu à Paris, comme c'est la tradition. C'est vrai, ce match a tous les contours du "coup de moins bien". On verra samedi à 17h avec la réception de Nice si cette baisse de régime se confirme, ou si Paris va reprendre sa marche en avant », explique, sur son blog, Pierre Ménès, impatient d’en savoir plus sur la vraie valeur actuelle du PSG.