Dans le vaste débat lancé depuis deux semaines autour de l’éventuel remplacement d’Antoine Kombouaré à son poste d’entraîneur du Paris Saint-Germain, les joueurs sont pour l’instant solidaires à 100% de leur coach. Et dans un premier temps, Javier Pastore ne dit pas le contraire. « Personnellement, ça ne me perturbe pas et je ne pense pas non plus que Kombouaré soit perturbé. Ici, les choses se passent bien. On n’a perdu que deux matches en L 1. Cela surprend peut-être en France d’entendre dire qu’un entraîneur peut être écarté parce qu’il a perdu un match. Moi, c’est quelque chose à laquelle j’ai été habitué en Argentine. Là-bas, il ne se passe pas un mois sans qu’un club, au moins, ne change d’entraîneur. Parfois, ça bouge tous les trois matches ! En Italie, c’est la même chose. Je ne suis qu’un joueur. Je ne maîtrise pas ce genre de paramètres », explique, dans l’Equipe, le joueur argentin du Paris Saint-Germain.
Mais Javier Pastore est un peu plus mitigé lorsqu’il s’agit d’évoquer la manière dont Antoine Kombouaré le gère depuis le début de la saison, notamment durant cette période où l’Argentin estime être un peu sur les rotules. « A chaque convocation, je fais treize heures d’avion pour aller en Argentine et la même chose au retour. En plus, il y a les déplacements en Amérique du Sud, en Colombie, au Venezuela et les attentes à l’aéroport… Tout ça, ça fatigue. En général, la semaine juste après mon retour de sélection, je ne joue jamais de bons matchs. Je suis en phase de récupération. Pourquoi Kombouaré me fait-il jouer quand je suis fatigué ? Je ne sais pas… En tout cas, ce n’est pas à moi de demander de ne pas jouer. On se parle, il me demande comment je me sens et après il fait ses choix. S’il souhaite que je me repose, c’est bien. Sinon, tant pis, je joue », lance, dans le Parisien, Javier Pastore, plutôt circonspect sur ce choix de l’entraîneur.