Les incidents intervenus lors du match Nice-Bastia, et en marge d’OL-Montpellier, ont montré que la France n’avait pas tout à fait réglé ses problèmes à moins de deux ans de l’Euro. Et Pascal Praud a profité de cela pour répondre, sur Le Point, aux Ultras du PSG qui réclament un changement des règles au Parc des Princes, ces derniers faisant remarquer que le stade parisien ne ressemblait plus au stade des grandes années. Et le journaliste d’I-Télé de faire un bilan positif du Plan Leproux
« À tous ceux qui regrettent l'ambiance du Parc des princes des années 1990 et 2000, je réponds "mais à quel prix ?". Souvenez-vous des incidents les soirs de match porte de Saint-Cloud, des colonnes de CRS présentes autour du stade, des chants racistes dans certaines tribunes. Le 28 février 2010, Yann Laurence, un supporteur parisien, est tué lors d'affrontements entre membres des kops Boulogne et Auteuil qui précèdent le sommet Paris Saint-Germain-Olympique de Marseille. Ce drame impose une prise de conscience. Trois mois plus tard, le plan Leproux est dévoilé (…) Quatre années plus tard, le calme accompagne les soirées du PSG. Le public vient en famille. La sécurité règne dans rues du 16e arrondissement. "Le Parc, c'est Disneyland ! Il n'y a plus d'ambiance." J'entends certains déplorer l'atmosphère d'hier et m'expliquer que c'était mieux avant. Outre le fait que leurs propos restent à prouver - il ne me semble pas que le Parc soit devenu le théâtre de l'Odéon -, je leur réponds que la majorité apprécie de venir au stade sans se demander s'ils retrouveront leur voiture saccagée ou s'ils tomberont sur une horde de hooligans quand ils reprendront le métro. "Vous généralisez, vous caricaturez !" me dira-t-on. Je connais tous ces arguments et mon avis ne changera pas : je préfère le Parc dans sa version 2014 à celui de 2004 », fait remarquer Pascal Praud, prenant ouvertement position contre ceux qui exigent du changement dans les règles au Parc des Princes. Mais de toute façon, le PSG ne semblait guère enclin à modifier les textes.