Les sanctions décidées par le Paris Saint-Germain à l’encontre de Cavani et Lavezzi, et le discours musclé de Laurent Blanc dimanche en conférence de presse n’ont pas fait changer d’avis Pascal Praud. Pour le journaliste d’Itélé, le comportement des deux joueurs a démontré que ces derniers ne respectaient pas le PSG et que l’attitude de Nasser Al-Khelaifi, qui est discret dans cette affaire, n’arrangeait pas les choses. Pour Pascal Praud, pour être crédible sur la scène européenne, le Paris Saint-Germain doit déjà être respecté par ses joueurs.
« Cet incident éclaire les liens qui sont tissés entre les joueurs parisiens et l’institution PSG, entre les vedettes de l’équipe et leur président Nasser Al-Khelaifi que personne n’a entendu sur ce dossier. Beaucoup font remarquer qu’à Milan ou à Barcelone, à Madrid ou à Munich, les salariés n’arrivent pas avec quatre jours de retard. Le PSG n’appartient pas au gotha européen. Edinson Cavani ou Zlatan Ibrahimovic jouent au Parc des Princes parce que l’argent du Qatar attire les footballeurs, non le prestige du maillot. Cette réalité explique le rapport de force qui pèse en faveur des joueurs et non en celui du club. Que Cavani et Lavezzi transgressent à ce point les règles édictées par leur coach, qu’ils sèchent la reprise en sachant qu’ils seront punis, qu’ils se moquent des représailles en dit long sur leur état d’esprit. Et montre au PSG le chemin qu’il reste à parcourir avant que les joueurs aient si peur de franchir la ligne jaune qu’aucun ne prenne jamais de tels risques », constate, sur Yahoo France, Pascal Praud, un peu désolé de voir encore des footballeurs se comporter aussi légèrement.