Après trois ans de présence en quart de finale de Ligue des Champions, le PSG a désormais pour ambition d’aller plus loin, et d’enfin connaître les joies du dernier carré.
Après, comme l’avait confié Laurent Blanc en fin de saison dernière, une fois les demi-finales atteintes, tout est possible. Interrogé sur la possibilité de voir le champion de France pousser le bouchon encore plus loin, Pascal Praud a confié sur Yahoo que cela n’était tout simplement pas possible. Le rêve est toujours permis, mais sur le papier, l’effectif parisien, et notamment en attaque, n’a pas le niveau des prétendants déclarés à la victoire finale.
« En football, le mois de septembre ressemble à une campagne électorale. L'automne annonce le temps des promesses. Elles n'engagent que ceux qui les écoutent. Le Paris Saint-Germain est candidat à remporter la Ligue des champions. Laurent Blanc l'a dit ce lundi à la veille de commencer la compétition, de rencontrer Malmö et de faire rêver les supporters (…) Tout est possible, c'est entendu, mais convenons que Barcelone, son trio offensif, Messi, Suarez, Neymar, la qualité de son jeu et son expérience placent l'équipe dans une position de favori, loin devant les Parisiens. Le Barça a remporté quatre des dix dernières finale de C1. On a beau me dire qu'aucun champion sortant n'a réalisé le doublé deux années consécutives depuis 1990, je joue Barcelone gagnant en mai prochain à San Siro puisque la finale est programmée à Milan.
Derrière Barcelone, le Real Madrid et le Bayern Munich viseront la victoire. L'une et l'autre ont ce qui manque au PSG : un attaquant d'exception. Cristiano Ronaldo a marqué 5 fois ce samedi et dépassé le total de buts inscrits par Raul avec la Maison blanche. Thomas Müller n'est l'avant-centre le plus élégant du plateau mais Müller a un cerveau qui lui permet de comprendre et d'agir vite. Il a le flair des grands buteurs. Avec la Mannschaft comme avec le Bayern, Müller est indispensable. Alors c'est vrai, une fois qu'on a admis que ces trois équipes sont supérieures au PSG, on ne trouvera aucun autre club pour dépasser Paris. Ni Manchester City que Kevin De Bruyne a renforcé, Ni Chelsea qui patine ou la Juventus qui déçoit. Les Turinois ont la gueule de bois ; ils digèrent mal les excès de la saison dernière. Conclusion : Paris a une chance. Une chance sur quatre. C’est pas mal, non ? », a expliqué Pascal Praud, pour qui Paris est encore derrière les ténors européens, et devrait le vérifier au printemps prochain.