La victoire en finale de la Coupe de France n’a pas pu éternellement cacher la misère du jeu parisien, et surtout l’absence de combativité de ses joueurs, qui ont rapidement lâché prise face à Montpellier (1-3).
Pour le public, cela en a été rapidement trop. Les Parisiens, rapidement menés, n’ont jamais semblé en mesure de réagir, et la sortie houleuse de Sankharé en deuxième période, conspué par ses propres supporters en raison de son manque d’envie à peine dissimulé, a fini de retourner le Parc des Princes contre sa propre équipe, une dernière fois. Une mer de fumigènes, l’interruption du match pendant quelques minutes, voilà qui ne devrait pas arranger la situation du club de la capitale devant la Ligue, ni les relations entre les dirigeants et les supporters, volontairement frondeurs ce samedi soir. Sur le terrain, Antoine Kombouaré cherchait à défendre ses joueurs pour éviter le lynchage.
« Je sentais que mes joueurs étaient au bout, inconsciemment, ils ont lâché depuis la finale de la Coupe de France. Ils n'ont plus rien dans les chaussettes... On avait l'intention, mais quand il vous manque la grinta, la rage, c'est compliqué... Et il faut tirer un coup chapeau à Montpellier, ils sont sur une dynamique positive, ils ont confiance en eux. Ils ont frappé cinq fois, et c'est trois fois au fond. La manifestation des supporters? Je n'ai pas à faire de commentaire là-dessus. Mais nous on a besoin d'un public, on perd ensemble on gagne ensemble. Et quand le public réagi comme ça... enfin certaines personnes... c'est contre-productif, ça joue contre l'image du club », a déploré le technicien parisien, qui sait qu’il va certainement revivre des matchs à huis clos la saison prochaine avec la révolte de ce samedi.