Vendredi, des graves incidents ont eu lieu dans les tribunes de Charléty lors de Paris FC-OL. S'il semble que des supporters lyonnais ont été fautifs, il apparaît de plus en plus évident que des supporters parisiens sont aussi en cause. Des amoureux non pas du PFC mais du PSG.
Le public présent au stade Charléty, vendredi soir, attendait avec beaucoup d'impatience de voir l'opposition entre le Paris FC et l'Olympique Lyonnais. Un 32e de finale de coupe de France qui promettait du spectacle et une certaine attente chez les supporters du club parisien qui rêvent de voir leur club goûter bientôt à la Ligue 1. Toutefois, c'est une autre rencontre bien plus féroce qui a attiré l'attention et défrayé la chronique. Les tribunes du stade parisien ont été le théâtre de l'affrontement violent entre supporters lyonnais et parisiens. Depuis, l'enquête poursuit son cours et la responsabilité de supporters parisiens dans les affrontements devient de plus en plus évidente tout comme l'amour de certains d'entre eux pour le Paris SG.
Les ultras parisiens sans pitié avec les brebis galeuses
Ce mardi, trois supporters parisiens impliqués dans les violences de vendredi ont été arrêtés avec parmi eux le leader de l'association d'ultras du PSG Ferveur Parisienne. Le Collectif Ultras Paris aussi connu comme le CUP est très présent en virage Auteuil en gérant sept groupes différents. Il a tenu à réagir ce mardi soir aux arrestations.
Communiqué du 21 décembre 2021.@FansEurope @A_N_Supporters pic.twitter.com/fgx99qghXs
— Collectif Ultras Paris (@Co_Ultras_Paris) December 21, 2021
En protestant contre toute sanction collective qui frapperait le collectif, le CUP a indiqué que la tolérance zéro serait appliquée aux membres coupables de violences à Charléty. « S'il s'avérait que des membres du CUP étaient impliqués dans ces incidents, ils seraient immédiatement exclus de notre groupe. Nous refusons toute sanction collective et nous n'accepterons jamais que des sincères passionnés puissent être privés de stade par le fait de quelques-uns », a t-il communiqué. Le CUP se positionne déjà en amont pour éviter tout problème au PSG se souvenant aussi qu'après le Plan Leproux en 2010, les ultras parisiens ont peiné à retrouver le Parc des Princes.