Le club de la capitale a arraché in extremis une précieuse victoire sur le terrain de Kayserispor (1-2), grâce à des buts de Kezman et Luyindula dans les arrêts de jeu.
Kezman comme chez lui
Pour ce déplacement au fin fond de la Turquie, Paul Le Guen avait décidé de tester la profondeur de son effectif. Bourillon, Sankharé, Luyindula et à un degré moindre Pancrate retrouvaient enfin la joie d’une titularisation. L’expérience manquait de tourner au cauchemar sur une frappe de Boyraz sur le poteau de Landreau (2e). Secoué par ce coup de semonce, Paris réagissait dans la foulée, sur son premier corner. La frappe rentrante de Rothen était prolongée par Traoré vers Kezman. Isolé au deuxième poteau, l’ancien buteur de Fenerbahçe ouvrait la marque de la poitrine (0-1, 5e). Le public du stade Atatürk s’éteignait d’un coup. La faible intensité de la rencontre ne l’aidait pas à se réveiller, les occasions franches se faisant rares jusqu’à la pause.
Paris in extremis
Heureusement pour leurs fans, les Turcs montraient un meilleur visage après le repos. Topuz remisait pour Koçin, seul aux 25 mètres, mais les poings de Landreau boxaient le cuir (66e). Deux minutes plus tard, le Nigérian Aghahowa effaçait Armand dans la surface, mais son tir était trop croisé (66e). La défense parisienne donnait quelques signes de faiblesse, Traoré, Sankharé et Armand se retrouvant au sol au même instant. Le pressing des locaux se révélait payant. Sur un coup franc renvoyé par Landreau puis Armand, le cafouillage dans la surface profitait à Toledo, le meilleur joueur de Kayserispor (1-1, 88e). Paris pensait alors avoir laissé échapper un succès qui lui tendait les bras. C’était sans compter Luyindula. Sur une action individuelle consécutive à un dégagement de Landreau, l’ancien international résistait à Eren et trompait Souleymanou d’une frappe croisée (1-2, 91e). Paris l’a échappé belle, face à une formation turque pourtant limitée.
Nicolas Soto
