Transféré au club d’Al-Ahli au Qatar, Julian Draxler a longtemps envisagé de rester au Paris Saint-Germain pour sa dernière année de contrat. Mais le milieu allemand a préféré partir pour des raisons financières et pour sa sécurité.
Julian Draxler s’est montré honnête. Au moment d’expliquer son départ pour Al-Ahli au Qatar, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain a reconnu que l’aspect financier avait influencé sa décision. Le milieu offensif de 30 ans a d’ailleurs confirmé cette motivation sur le réseau LinkedIn.
Draxler a évité un cambriolage
« Je pourrais maintenant me tenir debout et dire qu'après 12 ans en Europe, il s'agit uniquement pour moi de découvrir une nouvelle culture, de vivre une nouvelle expérience internationale, de participer à un projet passionnant dans le monde arabe, et exclure le thème de l'argent, a écrit Julian Draxler. Même si ces aspects sont honnêtement pertinents, ce serait néanmoins un mensonge si la partie financière n'était pas également décisive dans ce cas. »
Mais le salaire offert au Qatar n’est pas sa seule explication. Sans parler de son statut d’indésirable au Paris Saint-Germain, l’international allemand ne se sentait plus en sécurité dans la capitale française. Et le récent cambriolage chez Gianluigi Donnarumma n’a fait que confirmer son sentiment. « Ces dernières années, nous avons eu de nombreux cas d’effractions à Paris », a raconté Julian Draxler dans un entretien accordé à Sky Sport.
❗️Julian #Draxler at Sky on the increasing crime in France and a break-in at his house in Paris:
— Florian Plettenberg (@Plettigoal) October 6, 2023
➡️ "In recent years, we've had many break-in cases in Paris. It's not pleasant in itself, but lately, there have been instances like Donnarumma being tied up in his own apartment,… pic.twitter.com/rx4GXjEpkg
« Ce n’est pas agréable en soi, mais dernièrement, il y a eu des cas comme Donnarumma qui a été attaché dans son propre appartement, et sa femme a été obligée d’ouvrir le coffre-fort, et ce genre d’histoires. Juste avant la décision de venir ici au Qatar, ils se sont également présentés à ma porte, et dans leur voiture, ils n’avaient pas de menottes mais des serre-câbles pour nous immobiliser. La criminalité devient un peu incontrôlable à Paris en ce moment, et en tant que père de famille maintenant, je me suis dit, qui sait, c’est peut-être un signe d’en haut pour essayer autre chose », a expliqué le renfort d’Al-Ahli.