Pour son projet d’agrandissement du Parc des Princes, le Paris Saint-Germain aimerait devenir propriétaire du stade. Mais l’offre présentée n’a pas du tout convaincu la ville de Paris, surprise par la sortie médiatique du président Nasser Al-Khelaïfi.
Le coup de pression de Nasser Al-Khelaïfi n’est pas passé inaperçu. Contacté par le média américain Bloomberg, le président du Paris Saint-Germain a menacé de quitter le Parc des Princes. Le dirigeant s’est dit ouvert à un déménagement au Stade de France si la situation n’évolue pas. Un message adressé à la ville de Paris dont les exigences pour la vente du Parc sont jugées excessives. En tant qu’adjoint en charge du sport dans la capitale, Pierre Rabadan a donc répondu au champion de France.
Nasser Al-Khelaïfi veut agrandir le Parc depuis 2012. Quitte à démolir puis reconstruire, idée exclue par la Ville.
— Hadrien Grenier (@hadrien_grenier) November 24, 2022
Le club a mandaté trois cabinets d’architecte en 2015, mais le Conseil de Paris a délaissé le dossier, ce qui a exaspéré Doha.
(Le Parisien)
« J’ai été un peu surpris du timing. Clairement, a réagi le représentant de la ville interrogé par Le Parisien. Et aussi de la manière de présenter le scénario par le président du PSG, en disant que c’est la mairie qui amenait à la situation actuelle et qui poussait le club à réfléchir à d’autres alternatives. Ça fait plusieurs mois maintenant que nous travaillons ensemble sur le projet d’agrandissement du Parc. Le club nous a demandé s’il pourrait devenir propriétaire dans cette perspective d’accroissement de capacité d’accueil du Parc du Princes. »
Les discussions à l'arrêt
Le Paris Saint-Germain avait alors transmis son offre, sans succès. « Nous n’étions pas vendeurs mais en tant que partenaire du club nous nous sommes engagés à étudier l’ensemble des possibilités, a confié Pierre Rabadan. Plusieurs ont été évoquées. On a demandé au club de nous faire une proposition. Mais elle était vraiment inacceptable et les discussions se sont arrêtées là depuis. La question d’une vente n’a donc plus été évoquée tellement le montant n’était pas réaliste. »
« On pourra toujours batailler sur ce que vaut le Parc des Princes. Mais je peux vous dire que la proposition que le club nous a transmise n’était pas à la hauteur. Elle n’ouvrait à aucune discussion tellement on était loin de quelque chose de réalisable », a insisté l’ancien rugbyman, sans fermer la porte à de nouvelles négociations avec le Paris Saint-Germain qui, selon lui, ne peut qu’évoluer au Parc des Princes.