Les Parisiens ont bien fini la semaine en dominant Le Mans (3-1). Guillaume Hoarau, auteur d’un doublé, a ramené le PSG à la cinquième place.
Il est encore trop pour voir en Guillaume Hoarau le successeur de Pauleta, mais l’état de forme du grand attaquant parisien influe beaucoup sur celui de son équipe. Comme face à Marseille, Bordeaux, Caen, Lorient et Le Havre, ses buts ont coïncidé avec une victoire parisienne ce dimanche soir face au Mans dans un match alerte. Après un premier quart d’heure déjà bien rythmé, les Parisiens prenaient progressivement le dessus sur leurs adversaires. Le premier avertissement venait d’un coup de pied arrêté. Rothen tirait une merveille de coup-franc rentrant que Paulo André, déjà buteur contre son camp face à Monaco, ne pouvait que dévier sur sa barre transversale (20e). L’ouverture du score ne tardait guère. Bien trouvé par Sessegnon en plein cœur de la défense sarthoise, Hoarau se retrouvait seul devant Pelé, qu’il crucifiait d’une frappe du gauche sans trembler (1-0, 22e). La réaction mancelle était presque immédiate. Sur un coup-franc rentrant de Coutadeur, Cerdan s’élevait plus haut que tout le monde pour tromper Landreau d’une tête puissante (1-1, 31e). Le match s’enflammait et Paris souffrait face à l'envie des Sarthois, qui devaient pourtant une nouvelle fois s’incliner devant la complicité Giuly-Hoarau. Sur un long dégagement, Hoarau déviait de la tête pour Giuly, qui remisait instantanément en appui dans la surface pour son compère. Celui-ci, une nouvelle fois, ne se posait aucune question pour marquer entre les jambes de Pelé (2-1, 39e). Les Manceaux pouvaient s’en vouloir d’avoir laissé autant de liberté à un attaquant en grande forme.
En deuxième période, la bonne volonté sarthoise ne suffisait pas à contourner une défense parisienne particulièrement vigilante. Même si Maiga faisait passer quelques sueurs froides dans le dos de Landreau sur deux frappes hors-cadre (47e et 57e), les Parisiens contenaient les assauts du MUC en attendant de placer le contre fatal. Celui-ci arrivait finalement dans les derniers instants, lorsque Luyindula profitait d’une hésitation coupable de Pelé sur une ouverture légèrement trop profonde de Sessegnon. L’attaquant parisien n’en demandait pas tant et crucifiait le gardien manceau d’une frappe puissante à ras de terre (3-1, 85e). C’en était dit des espoirs des visiteurs, qui devaient s’incliner devant un Parc à la fête cette saison, surtout comparé au dernier exercice. Les joueurs parisiens en profitaient longuement à la fin du match, célébrant également leur retour dans le quinté de tête, en 5e position.