Paris affiche ses limites au grand jour

Paris affiche ses limites au grand jour

Pour rêver encore du podium en fin de saison, Paris n’avait d’autres choix que de l’emporter au Parc des Princes face à Lorient. Peine perdue, puisque les hommes d’Antoine Kombouaré n’auront jamais su trouver la faille (0-0). Privé d’Hoarau et avec le seul Mevlut Erding en pointe, le PSG aura eu toutes les peines du monde à créer le danger aux abords de la surface lorientaise. Ce n’est pas faute d’avoir essayer, tant les Parisiens ont dominé les débats lors de la seconde période. Toujours est-il que le club de la capitale voit Lille définitivement s’envoler avec 12 points d’avance désormais. En attendant les résultats de Lyon et Marseille demain, qui pourraient bien eux aussi creuser l’écart. Raison de plus pour mettre la Ligue des Champions de côté pour le moment, et se concentrer pour retrouver le niveau qui était le leur en première partie de saison.

 

« Si Lorient est déçu, on peut l'être aussi. Pendant la première période, ils nous ont posé des soucis, ils ont été meilleurs que nous. Mais en deuxième, ça a été une attaque-défense. On s'est procuré quelques situations mais, d'accord, ça a manqué de clarté, de précision. Ce n'est pas que mental. Physiquement, certains ont eu du mal à changer de rythme. Il nous a manqué que les attaquants fassent la différence individuellement et collectivement. Sur la fin, il y a eu de la précipitation. L'ambition, c'est d'abord de gagner le prochain match. Après on verra bien. Ça ne sert à rien de parler de Ligue des champions si on n'est pas capable de gagner. On a montré des limites. Ça m'aurait embêté qu'on reste à défendre en deuxième mais on a jeté toutes nos forces. Certainement que les attaquants manquent un peu de confiance. J'avais dit aux joueurs que mars est derrière et qu'on espérait repartir de l'avant en avril. Ce n'est pas le cas et c'est embêtant. La satisfaction, c'est de retrouver une équipe solide derrière » se consolait Antoine Kombouaré, qui sait bien que cela est loin d’être suffisant par rapport aux espoirs nés de la première partie de saison réussie par les Parisiens.