Triste fin de saison pour le PSG, qui a laissé filer face à Monaco (0-0) sa chance de jouer l’Europe la saison prochaine.
En trois matchs, le PSG a perdu tout ce qu’il avait construit tout au long de la saison. L’annonce du départ de Paul Le Guen a incontestablement déstabilisé un effectif scindé en deux, et il restera beaucoup de travail à Antoine Kombouaré pour essayer de recoller les morceaux la saison prochaine. Car face à Monaco, des Parisiens bien pâles se sont montrés incapables de trouver la faille face à une équipe de la Principauté qui a joué le jeu. De quoi laisser un goût amer dans la bouche de Sylvain Armand, qui peut constater qu’au moment où Paul Le Guen va quitter le club, le redressement du PSG n’aura pas été total.
« C'est évidemment une déception. On ne peut pas se satisfaire de passer si près du but, mais ce n'est pas ce soir qu'on perd l'Europe. On a raté des matches comme Auxerre et Valenciennes, on a fait trop de cadeaux. Il y a beaucoup de choses qui ont fragilisé le groupe, notamment tout ce qu'on a pu lire dans les journaux. Cela fait chier d'entendre qu'il y a un groupe désuni, qu'il y a des clans dans le vestiaire, qu'on attaque un tel ou un tel. Ce n'est pas ça qui nous a empêchés d'aller au bout, on ne cherche pas d'excuses, mais ça a lassé beaucoup de monde. Depuis un mois on ne parle plus de football. Oui j'en veux à la presse, j'en veux aussi à la communication des dirigeants. Peut-être aurait-il fallu attendre un peu. La Ligue des champions, on n'était pas prêt pour aller la chercher. Dès qu'on a eu des possibilités pour passer premier ou passer devant Lyon à la 3e place, on s'est manqué. Dès qu'il y eu de la pression, on n'a pas su la surmonter », a vivement regretté le vice-capitaine parisien, pour qui les nombreux évènements extra-sportifs ont une nouvelle fois gangréné la fin de saison du club de la capitale.