Les échanges entre le Paris Saint-Germain et la ville de Paris n’avancent pas dans le bon sens. Le club de la capitale ne veut plus évoluer au Parc des Princes mais Anne Hidalgo, elle, n’est plus aussi chaude à cette éventualité.
Quel avenir pour le Paris Saint-Germain au Parc des Princes ? Nombreux se posent encore la question. Alors qu’une avancée était dans les tuyaux entre toutes les parties, les discussions sont pourtant toujours au point mort entre le club de football et la mairie de Paris. Il y a un mois, la région d’Île-de-France avait voté la création d’une enveloppe régionale dans le cadre du projet de nouveau stade du PSG, qui avait demandé à la région de lui réserver un terrain de 50 hectares pour que le projet aboutisse. Seulement, la Ville de Paris menace de saisir la justice administrative pour annuler la réservation d’un tel espace, ce qui a pour conséquence directe pour le PSG d’être contraint, pour l’instant, de rester dans son enceinte historique si l’on se fie aux informations du Parisien.
Le bras de fer continue entre le PSG et la ville de Paris
Nouveau stade du PSG : la Ville de Paris veut s’en remettre à la justice
— Le Parisien | PSG (@le_Parisien_PSG) October 7, 2024
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Du côté du Paris Saint-Germain, pas de doute. C’est bien la mairie de Paris qui bloque volontairement les négociations : «Le Club avance sereinement sur son projet de nouveau stade et se réjouit de compter sur le soutien de la région. La panique soudaine de la mairie confirme le sérieux de ce projet. La ville de Paris ne peut pas prétendre publiquement être ouverte au dialogue et torpiller toutes les alternatives sur lesquelles le club travaille. Cela révèle l’hypocrisie flagrante dont la mairie fait preuve depuis le début des négociations», a affirmé le PSG pour Le Parisien. Nasser Al-Khelaïfi a réitéré sa position, si le PSG ne peut pas devenir propriétaire du Parc, la possibilité de construire un nouveau stade deviendra nécessaire. Désormais réticente à ce projet, la mairie de Paris représentée par Anne Hidalgo souhaite s’en remettre à la justice administrative. Le bras de fer entre les deux parties est loin d’être terminé.