Du côté de Marseille, on en veut encore à l'arbitre du match OM-PSG d'avoir sifflé une faute supposée de Kevin Strootman sur Marquinhos, puisque quelques secondes plus tard Kostas Mitroglou pensait avoir remis les deux équipes à égalité. Mais contrairement à ce qu'a lancé Rudi Garcia après le match, la VAR ne pouvait pas être utilisée sur cette action, ce qu'a expliqué Bruno Derrien sur Eurosport. L'ancien arbitre français a rappelé les règles très précises qui fixent les limites de l'assistance vidéo, et même si Benoit Bastien s'est trompé, les officiels en charge du visionnage ne pouvaient pas intervenir.
Et Bruno Derrien de préciser les choses. « L’arbitre croit déceler qu’il y a une faute de Strootman qui ferait une obstruction sur Marquinhos. Quand on revoit les images, on n’a pas l’impression qu’il y ait faute, peut-être une micro-faute même si on a l’impression que Marquinhos en rajoute. Donc là, l’arbitre siffle tout de suite, il n’a aucune hésitation et la défense parisienne s’arrête immédiatement de jouer et dans la foulée, les Marseillais marquent un but mais après le coup de sifflet de l’arbitre. On considère donc que le jeu est arrêté dès que l’arbitre a sifflé. Dans ce cas, il ne peut pas utiliser la VAR parce qu’il a sifflé avant que le but ne soit marqué. Ce cas de figure ne rentre pas dans les quatre situations où la vidéo peut être utilisée. Dimanche soir, la situation de jeu, même si les gens ont du mal à comprendre, ne rentre pas dans ces cas-là », constate l'ancien arbitre international français.