Voilà une petite phrase qui va certainement avoir de l’écho chez les adeptes de la théorie du complot, et notamment celui qui fait état de l’influence de Jean-Michel Aulas sur les arbitres français.
Au lendemain du match entre l’OL et le PSG, remporté sans ambiguïté par la formation rhodanienne, les discussions portent toutefois sur l’étrange décision de Clément Turpin de ne pas expulser Nabil Fékir pour un tacle par derrière sur Leandro Paredes. Une décision limite selon Saïd Ennjimi, qui sait bien que cela va poser la question de l’absence de protection des joueurs parisiens, souvent victimes d’agressions pas toujours punies. Mais pour l’ancien arbitre désormais consultant pour L’Equipe, l’influence de Jean-Michel Aulas dans ce type de situation y est peut-être pour quelque chose.
« Clément Turpin n'a pas d'équipes préférées. La vérité est qu'il y a beaucoup plus de pression sur certains matches. Les situations de jeu amènent à décider dans des contextes particuliers. Et c'est plus difficile pour un Lyon-PSG, qui est décortiqué par vingt-quatre caméras, qu'un Dijon-Amiens. Après, il peut y avoir une dérive paranoïaque. M. Turpin est techniquement au point. Mais à force de faire les grands matches, il peut se perdre dans son ego. Il gagnerait en simplicité. Mais Jean-Michel Aulas sait aussi y faire. Quand ses remarques sont positives, l'arbitre est forcément sensible. C'est humain. Cela conditionne. Il est probable qu'il y ait plus de retenue sur les avertissements ou les exclusions, comme on l'a encore vu dimanche soir avec Fekir, davantage que sur les fautes en elles-mêmes », a expliqué Saïd Ennjimi, persuadé qu’Aulas a toujours une influence non négligeable dans les coups de sifflet des arbitres. Un véritable pavé dans la mare de Clément Turpin, l’arbitre très régulièrement sollicité pour ce genre de chocs en Ligue 1.