Qualifié par Daniel Riolo de « Nadine Morano » du football, Jean-Michel Aulas est cette fois considéré comme le « Donald Trump de la Ligue 1 », par Bruno Roger-Petit, journaliste qui ne cache pas sa passion du Paris Saint-Germain. Et sur son blog, BRP revient évidemment sur la nouvelle charge du président de l'Olympique Lyonnais contre la situation financière du PSG, dont Jean-Michel Aulas affirme qu'elle est devenue tout simplement écoeurante et dangereuse pour la Ligue 1 dans son ensemble. Des propos qui font réagir Bruno Roger-Petit.
« Jean-Michel Aulas est le Donald Trump de la Ligue 1, qui a fait de Twitter la place où il peut s'en prendre à tous ses ennemis. Donc, en ce milieu de semaine du début aout, c'est le PSG qui est accablé par Aulas, tel Trump accablant Hilary Clinton. Trop riche le PSG. Trop fort. Trop beau. Et trop libéral. Cela donne une série de tweets comme les aime le président de l'OL. Inconvenants. Insupportables. Injustes (…) Certains internautes ont de la mémoire, qui se souviennent des déclarations de Jean-Michel Aulas durant la période où l'OL dominait la Ligue 1 sans partage. Années 2000, années Aulas. Puissance et gloire. Et célébration des vertus libérales et de l'élitisme à fond les manettes. "L’élitisme profite à tout le monde" (2000) . "Nous ne sommes pas un club de foot mais une holding de divertissement" (2007). "Cela ne gêne personne d’avoir une politique élitiste. Au contraire, ça ne peut que rapporter à tout le monde" (2015). Et oui ! Il fut un temps où Aulas Jean-Michel, disait le contraire ce que dit aujourd'hui sur Twitter Jean-Michel Aulas, saisi par les forces de l'esprit de Donald Trump. Les hommes, ça va, ça vient (…) Il n'est donc pas interdit à l'OL d'exister parce que le PSG lui ferait trop d'ombre (…) L'occasion de rappeler à Jean-Michel Aulas ce sage précepte de Marc-Aurèle, empereur et philosophe stoïcien : "L'homme doué de raison peut faire de tout obstacle une matière de son travail, et en tirer profit". Méditer Marc-Aurèle, c'est toujours mieux que se prendre pour le Trump de la Ligue 1 sur Twitter », balance Bruno Roger-Petit, pas vraiment convaincu par le combat mené par le président de l’Olympique Lyonnais. C’est le moins qu’on puisse dire.