Ces dernières saisons, Jean-Michel Aulas n'a pas été toujours très tendre avec le Paris Saint-Germain, au point même d'avoir réussi à faire sortir Nasser Al-Khelaifi de ses gonds en novembre dernier suite à la victoire du PSG à Lyon. Et avec la signature de Neymar au Paris Saint-Germain, le président de l'OL en a remis une couche sur la surpuissance financière du club de la capitale grâce au Qatar. Mais ce mardi, dans France-Football, Jean-Michel Aulas s'explique et refuse de passer pour un anti-PSG primaire.
« Je ne suis pas anti-PSG, et j’apprécie Nasser qui dispose de moyens colossaux. J’essaye juste de me projeter un peu plus loin. À court terme, l’arrivée de Neymar ne peut être qu’une bonne chose pour tout le monde. À moyen terme, je m’interroge sur les mécanismes de dérégulation de l’économie en général et de celle du football en particulier.Cela fait plus de trente ans que je dirige l’OL.Quand je suis arrivé (en Deuxième Division), on avait un budget de l’ordre de 2 M€. Aujourd’hui, il fait 250 M€. Si, dans le même temps, certains sont capables d’avoir trois fois plus que nous, je me dis qu’il y a là une forme de bulle pouvant à tout moment exploser. Cette bulle ne peut pas durer. Quant au fair-play financier, depuis que Michel Platini est parti, on a perdu l’un de ses plus grands défenseurs… », constate le président de l’Olympique Lyonnais, plus inquiet pour la suite des événements que pour la situation actuelle.