Malgré un avantage de quatre buts acquis au match aller, le Paris Saint-Germain s’est fait renverser par le FC Barcelone (6-1) mercredi en huitième de finale retour de la Ligue des Champions.
Une véritable humiliation pour le club de la capitale, moqué à l’étranger et même en France. En tout cas, Jean-Michel Aulas n’est pas du genre à fêter la chute des Parisiens. C’est du moins l’avis de Denis Balbir qui estime que l’arbitrage défavorable au PSG ne fait que détruire le travail du président de l’Olympique Lyonnais, confronté à ce problème contre le PSV Eindhoven en 2005 sur le penalty non accordé à Nilmar.
« Au-delà des divergences sur le plan national, le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, est furieux, a imaginé le blogueur de Yahoo Sport. Très attaché à son club, comme il l'a déjà beaucoup prouvé, économiquement, humainement ou parfois maladroitement, le président lyonnais, dans notre imaginaire, s'est réveillé avec la tête farcie par ce combat inutile qu'il mène depuis tant d'années pour que les arbitres en Coupe d'Europe respectent les clubs français. A cause de l'un d'entre eux, il y a quelques années, son club n'a pas fait le poids à deux marches d'une finale de Ligue des Champions. Hier, en voyant Barcelone arbitré de la sorte, il s'est souvenu… »
L’OL pour redorer l’image du foot français
« Si Paris est traumatisé, c'est Lyon, Monaco et d'autres qui le sont aussi. En ce 9 mars, c'est la France du foot qui en prend un coup. Ce n'est pas seulement Paris… C'est un terrible retour en arrière et nos images d'enfants reviennent et se bousculent quand les clubs français étaient la risée du monde, a poursuivi Balbir. Hier, sur les plateaux de télévision, en Angleterre notamment, certains consultants ont bondi de joie devant cet effondrement. Jean-Michel Aulas est furieux de voir ce genre d'images et serait le plus heureux d'être celui qui redore le blason du pays en faisant mal ce soir à la Roma, son adversaire. » Sachant que l'indice UEFA de la France est également en jeu.