Très véhément mercredi dans la presse espagnole, allant même jusqu'à affirmer que la Liga refuserait d'encaisser les 220ME de la clause libératoire de Neymar, Javier Tebas a baissé d'un ton alors que l'on sait désormais que la star brésilienne arrivera dans les prochaines heures à Paris. Ce jeudi, le président de la Ligue espagnole de football (Liga) admet quand même qu'il ne peut rien faire contre ce transfert. Mais il prévient tout de même qu'il mettra tout en oeuvre ensuite pour faire sévèrement punir le Paris Saint-Germain.
« Si quelque chose peut empêcher le transfert de Neymar, c’est que le joueur ne veut pas y aller ou que le PSG ne paye pas la clause libératoire. Par nos actions, nous n’avons pas l’objectif d’empêcher le transfert. Nos actions sont faites pour empêcher qu’on utilise la Liga comme un mécanisme pour une fin illicite. On ne veut pas participer à une tricherie financière. Notre but ? Que Paris soit sanctionné par l’UEFA sur le terrain sportif et qu’il arrête d’avoir des revenus fictifs qui peuvent amener l’Union européenne à décider d’importantes sanctions économiques qui paralyseraient son activité », explique, dans L'Equipe, Javier Tebas, qui dément totalement le fait que le FC Barcelone et le Real Madrid aient des dettes énormes vis-à-vis de l'état espagnol, ce dont l'UEFA ne tiendrait pas compte, alors que de son côté le PSG est lui totalement en règle avec les autorités françaises.