Comme la plupart de l’effectif parisien, Diego Lugano et Nenê ont tenu à profiter au maximum de leurs courtes vacances d’hiver pour se reposer loin de la capitale et souffler un bon coup. Leur départ dès le jeudi matin leur a fait manquer l’information qui a mis le feu à la journée de jeudi avec le limogeage inévitable d’Antoine Kombouaré de son poste d’entraineur. Les deux joueurs ont participé à un match de charité au Brésil, et n’ont appris que jeudi soir qu’ils ne retrouveraient pas leur entraineur au 1er janvier prochain. Interrogé par L’Equipe, le défenseur uruguayen ne s’est pas trop mouillé, probablement en raison de la brutalité de la décision quelques heures après une victoire à Saint-Etienne.
« Ah bon ? C’est vrai ? Je ne savais pas (long silence)... On a fait le maximum, professionnellement parlant, pour que ça fonctionne correctement. Mais… Ce n’est pas à moi de juger les décisions de la direction. C’est la loi du football. Comme joueur, je me suis toujours efforcé de faire le maximum sur le terrain, d’aider le groupe et d’être honnête avec tout le monde. Le reste, ça me dépasse », a clairement reconnu un Diego Lugano qui n’a de toute évidence et logiquement pas la même complicité avec « AK » que Nenê, au club depuis plus longtemps.
« Je ne suis pas au courant. Si ça s’est vraiment passé, c’est dur ! C’est une chose difficile, il savait que ça ne tenait qu’à un fil. C’est lui qui m’a fait venir, il m’a toujours accordé sa confiance. C’est vraiment dommage qu’il parte comme ça », a fait savoir le Brésilien, titulaire indiscutable du club depuis son premier jour et qui doit désormais se demander, comme tout l’effectif parisien, comment se passeront les choses avec le nouvel entraineur.
