Le Paris Saint Germain a vécu une petite révolution en s'offrant Carlo Ancelotti en lieu et place d'Antoine Kombouaré. Sous les ordres du technicien italien, rigoureux et expérimenté, Nenê et ses coéquipiers ont très vite senti le changement, notamment lors des analyses d'après-match. Les mauvaises performances individuelles ne passent plus inaperçues même en cas de succès. Le milieu offensif du club de la capitale dresse un petit bilan des deux premiers mois de l'ancien entraîneur du Milan AC et de Chelsea dans France Football. Entre gueulantes et intransigeance, il parvient à ressortir beaucoup de positif de cette nouvelle expérience pour le moins participative. Encore un domaine où le club parisien change de dimension.
« Son expérience, une nouvelle manière de travailler, son exigence à l’entrainement, où il ne nous laisse jamais nous reposer, et sa faculté à décrypter ce qu’on a fait de moins bien à chaque match. Avant, il nous arrivait parfois de sortir du terrain en ayant la sensation d’avoir réalisé un match moyen, mais comme on avait gagné, ça passait sans problème. Avec Ancelotti, ça ne passe pas comme ça. Match gagné ou pas, il va te choper dans le vestiaire s’il considère que tu n’as pas rendu une copie propre. A Dijon, par exemple, on l’a trouvé un peu énervé dans le vestiaire parce qu’il estimait qu’on aurait du marquer plus de buts. Avec Ancelotti, ca se passe très bien parce qu’il nous associe à ses réflexions. Avant les matches, il nous demande régulièrement si on pense que ça serait tactiquement mieux comme ça ou comme ça. Il aime bien nous demander notre avis », témoigne-t-il au sujet de celui qui est invaincu à la tête du PSG en 2012. Face à Lyon, samedi, certains joueurs parisiens redoutent déjà d'avoir un entretien privé avec Ancelotti. Une chose est sûre, c'est souvent mauvais signe...