Paris a sauvé les apparences en Coupe de France, mais Nancy compte bien lui rappeler ses difficultés en championnat dès ce week-end.
Paris n’aura pas le temps de souffler, et c’est peut-être mieux pour les troupes d’Antoine Kombouaré d’avoir la tête dans le guidon plutôt que de compter les jours au Camp des Loges. Après la victoire à Vesoul mardi soir, les Parisiens se rendront à Nancy samedi pour essayer de connaitre un autre déplacement victorieux, mais cette fois-ci face à une formation de l’élite. Autant dire que Nancy ne compte pas laisser passer sa chance de mettre la tête sous l’eau à des Parisiens loin d’être sereins avec leur 15e position au classement.
« Il est certain qu’ils vont être remontés à bloc. Comme toujours, il ne faudra pas leur laisser reprendre confiance. L’idéal serait de marquer rapidement. Je sens d’ailleurs que l’on monte vraiment en puissance. Des automatismes se peaufinent au fil des matchs. Avec Youssouf Hadji, on se trouve déjà les yeux fermés. Chris Malonga nous apporte davantage de technique et nous possédons des attaquants extraordinaires sur le banc comme par exemple Djamel Bakar. Cela doit nous permettre de remonter dans la première partie du tableau et de terminer le plus haut possible. C’est la seule chose qui m’importe aujourd’hui », a expliqué sur le site officiel de l’ASNL l’homme en forme des Lorrains, Issiar Dia.
Parisien d’origine, l’attaquant nancéien avoue qu’il ne fera pas de sentiment s’il devait – enfin – marquer contre le PSG, même si cela doit enfoncer le club qui était celui de son cœur lorsqu’il était jeune. « Pas du tout, cela serait un but comme un autre, avec trois points en jeu. C’est juste que je me ferai certainement chambrer par mes copains la prochaine fois que je retournerai chez moi à Paris. Affronter le PSG était un peu particulier lorsque j’ai débuté en L1 mais aujourd’hui, c’est devenu la même chose que d’affronter Sochaux ou Marseille », assure même Dia. Surtout la même chose que Sochaux à l’heure actuelle d’ailleurs…
