Laissé libre par le Paris Saint-Germain cet été, Jérémy Ménez semble retrouver un second souffle du côté du Milan AC qu’il a rejoint lors du mercato. Mais forcément, la fin de sa carrière au PSG l’a marqué et dans France-Football, Ménez masque mal sa désolation et son aigreur, affirmant sans détour que les joueurs français n’avaient plus réellement une place au sein du club de la capitale. Et l’attaquant de citer l’exemple de Lucas qui ce mardi doit avoir les oreilles qui sifflent.
« Par rapport à certains, quand on fait le rapport « qualité-prix-statistiques », j’étais pas mal non ? Lucas, ça fait deux ans qu’il est là, il a mis trois buts (Ndlr: Lucas a mis six buts en Ligue 1). Mais il a coûté plus de 40ME. Et il est brésilien….Lucas a des qualités, pas de problème ! Mais aujourd’hui, vaut peut-être mieux être étranger au PSG et surtout bien soigner sa communication. Moi, je suis français et parisien. Je n’ai pas Twitter, Instagram pour envoyer des messages ou de belles photos. Je ne fais pas de cinéma sur les réseaux sociaux. Je ne disais pas « Vive Paris ! Allez Paris » pour faire beau. Je ne suis pas comme ça. Mais ça ne voulait pas dire pour autant que je n’aimais pas mon club, loin de là. Simplement, je ne suis pas faux ! Beaucoup de joueurs font aujourd’hui leur publicité comme ça pour être appréciés. Moi, tant que je suis aimé du vestiaire, que mes coéquipiers savent qui je suis véritablement, ça me va », explique, dans France-Football, Jérémy Ménez, qui confie également que le départ de Carlo Ancelotti et son remplacement par Laurent Blanc avaient fait pencher la balance dans le mauvais sens pour lui.